La musique ne veut pas mourir en bibliothèque publique : 15 propositions pour l’avenir

Quel avenir pour la musique en bibliothèque publique ? Quels sont les défis ? Quelles sont les opportunités alors que les documents sonores changent et se dématérialisent encore plus rapidement que les livres ? Dans la tourmente, l’horizon audio des bibliothèques s’accrochent à quelques prémisses.

D’abord, on s’entend pour dire que la musique est un pivot de la culture et une forme d’art qui remporte toujours la faveur populaire. À cet égard, les bibliothèques doivent continuer, ou commencer, si n’est pas encore fait, à se positionner comme un carrefour pour l’accès démocratique et gratuit aux oeuvres musicales. Car la musique, qui constitue un langage non-textuel, potentiellement universel, ne devrait pas être le privilège des nantis du point de vue de ceux qui l’écoutent. Et, elle ne devrait pas, non plus, être sous le contrôle de ceux qui dominent les plates-formes publiques ou commerciales comme les majors, les grands médias de diffusion, etc. pour ceux qui la créent.

Ensuite, on reconnaît l’existence d’une crise de l’industrie du disque qui se répercute sur les collections physiques. L’offre diminue, le taux d’emprunt s’infléchit, quoique légèrement, et l’accès à la musique en ligne est désormais la norme, surtout pour les plus jeunes. Ainsi, les collections de ressources audio en ligne consolide le profil 24/7 des bibliothèques pour l’usager qui recherche une gratification immédiate et qui adopte des comportements de consommation et d’écoute nomades.

De plus, les modèles actuels de l’accès en ligne ne sont pas encore au point pour le prêt public. Cette situation constitue un obstacle considérable pour les bibliothèques qui voudraient proposer une couverture large de l’offre disponible tant sur le territoire physique que numérique.

Enfin, la gestion des oeuvres musicales devrait être réalisée suivant un cadre et une stratégie qui favorisent la participation, la bibliodiversité, le développement durable. Cette approche n’est pas incompatible, bien au contraire, avec l’exploitation d’un créneau ou d’un segment qui particularise l’offre (par public ou par thèmes, jazz, folklore, musique du monde, etc). Elle devrait miser sur le réseautage et la recherche de partenariats avec des organismes communautaires, des diffuseurs culturels, des écoles de musique, des conservatoires, etc.

M’appuyant sur un stage de trois semaines que j’ai effectué sur les ressources audiovisuelles à l’automne dernier à Paris (BNF, BPI, Cité de la Musique, etc.,) et après avoir examiné plusieurs textes sur ces questions récemment, j’ai rassemblé certaines propositions qui arrivent à dépasser le constat paralysant de la crise du support et des collections et qui mettent de l’avant des stratégies de transition pour l’offre de service de la prochaine décennie. J’ai retenu, en particulier, les sources suivantes:

  • Gilles Perret. L’avenir de la musique dans les bibliothèques publiques françaises ou de la difficulté à trouver un modèle de substitution à la discothèque de prêt. Fontes Artis Musicae. 67(3). 2010.
  • Frances Metclafe. Issues of Access : The Future of Music Audio Provision in UK Public Libraries. Fontes Artis Musicae. 67(3). 2010.
  • Estelle Caron et Danielle Chantereau. L’audiovisuel en bibliothèque. ABF. Collection Médiathème. 2010. (On y aborde essentiellement la question du film mais plusieurs des enjeux et des problématiques rejoignent ceux qui touchent la musique).
  • Caroline Doi, James Mason, Jared Wiercinski. Mobile Access to Audio and Video Collections in Libraries and Other Cultural Institutions. Canadian Journal of Library and Information Practice and Research. 2011. (Caroline Doi est bibliothécaire de musique à l’Université McGill).

À propos du renouvellement des collections

1. La survie du CD. Le CD n’est pas encore mort, il demeurera un produit attrayant pour plusieurs années encore et, à ce titre, il devrait constituer le noyau des collections audio. En revanche, tout en continuant d’enrichir les collections de CDs, et, en dépit de l’approvisionnement qui se complexifie, il faut mettre en place des initiatives créatives en vue de favoriser la médiation et la promotion des documents sonores.

Soulignons, par ailleurs, que la pérennité du CDs, comme celle du vinyl, est garantie, à terme, comme objet de niche, voir comme objet patrimonial. Dans ce cas, il est alors destiné à un fonds pour un public spécialisé, peut-être dans la logique de la longue traîne, qui n’est toutefois pas celle que l’on revendique dans le cadre du projet d’un établissement généraliste.

2. La diversification des ressources. Les ressources physiques et numériques sont appelées à cohabiter. Si les collections physiques demeurent, il apparaît aussi vital de s’engager à donner accès à la musique téléchargeable et accessible en streaming.

Et, au-delà de la dichotomie physique/numérique, l’enrichissement des collections passent par un développement soutenu de matériel connexe tel que les partitions, les méthodes d’apprentissage, les périodiques musicaux. L’intégration des usagers dans le processus d’acquisition ou de sélection, surtout pour certains publics, permet d’obtenir des résultats plus appropriés, mieux adaptés et même d’innover.

3. La numérisation des collections. Cette voie prend les formes les plus variées qui sont résumées par Gilles Pierret : « numérisation sur place, recours à un prestataire extérieur, intégration aux « portails » des bibliothèques (médiathèque de St-Herblain, Loire-Atlantique), consultation à partir de bornes d’écoute indépendantes ou de « baladeurs audio » nomades, choix de politiques documentaires différentes (sélections thématiques, nouveautés, mise en valeur de fonds ou de genres musicaux spécifiques) ». La production de contenus exclusifs réalisée par la captation vidéo d’événements en bibliothèque commence aussi à se pratiquer.

4. L’exploration du streaming. Les différentes options d’affaires entourant ce type d’accès qui semble gagner en popularité doivent être explorées. Certaines bibliothèques ont déjà adopté des services comme Naxos Music Library, par exemple., du côté des ressources payantes. Mais l’offre du côté de la plupart des sites de streaming existants est encore à inventer.

À propos des services

5. L’expérimentation autour de la musique libre. Les créateurs de musique libres rendent accessibles leurs contenus via des licences creative commons. Celles-ci permettent d’écouter, de télécharger, de partager et même de remixer, selon les dispositions des licences, les oeuvres musicales. Les médias sociaux deviennent les plate-formes de circulation et de diffusion de la musique libre. Les bibliothèques peuvent intervenir dans ces transactions en réunissant les créations, en les valorisant, en les recommandant. Elles peuvent aussi contribuer à faire connaître ses nouveaux usages autour de la création des oeuvres.

6. Le soutien à la création locale. Il est l’heure d’opérer un décloisonnement entre les écoutants et les pratiquants, suggère Perret. Même si ces interventions peuvent se limiter à un succès d’estime, le développement de collections et la valorisation autour des musiques locales, parfois autoproduites, forgent l’identité d’une communauté et représente un projet territorial significatif. On donne l’exemple de l’e-music-box de la Médiathèque de Limoges qui met en valeur les productions de la région Limousin.

7. Le soutien à la pratique amateure. Le registre est très large puisque tout est à faire. Pierret proposent les pistes suivantes : mise à disposition de logiciels de composition musicales assistée par ordinateur, de claviers munis d’un système « midi » et pourquoi pas la mise à disposition de studios de travail, équipés de matériel informatiques et de claviers électroniques, permettant de s’adonner soit à la composition, soit de travailler un instrument en s’écoutant au casque. Ces services précisent-ils sont rencontrés couramment « dans les grandes bibliothèques publiques des pays anglo-saxons ou scandinaves. »

8. La musique mobile. Les collections de ressources en ligne avec des contenus audio et vidéo détenus par les bibliothèques peuvent être accessibles par des appareils mobiles. Or, comme l’argumente Caroline Doi et als, un service mobile offre un affichage unique et exclusif dont le développement constituent un défi. Mais, l’enjeu en vaut la mise puisque l’accès mobile représente « une hausse dans l’utilisation de ces ressources ainsi qu’une bonification de l’expérience de l’usager. »

9. La socialisation de la musique. On parle beaucoup de la lecture sociale mais les occasions de mettre en relation les publics ont leurs équivalents à travers l’expérience musicale. Les activités de partage, de participation, d’interaction sont essentiellement les mêmes que pour les autres produits culturels: les oeuvres elles-mêmes, des extraits, le self-tracking (la quantification de ses activités), l’affect, la promotion, les commentaires, les critiques, les événements, etc. en phase avec la culture numérique. Il s’agit aussi de penser, au-delà des technologies sociales et de manière transversale, la bibliothèque comme un troisième lieu musical.

10. L’animation et la médiation. Ces services impliquent une utilisation plus judicieuse des ressources documentaires autour de la musique,  une valorisation qui favorisent les mises en réseau multimédia autour des oeuvres sous la forme des médiagraphies, des recommandations, des activités impliquant des créateurs, des conférences, des ateliers de culture musicale, une programmations événementielle avec des performances musicales, etc.

11. L’organisation des collections dans l’espace. Il existe principalement deux choix que ce soit dans l’environnement physique ou numérique. D’abord, l’option traditionnelle qui consiste à élaborer une section audiovisuelle avec laquelle les usagers sont familiers mais qui isolent les ressources audiovisuelles des autres documents. Et, ensuite, le classement thématique, qui réunit différents supports autour d’un thème, en favorisant la découverte et la diversité, constitue une alternative qui gagne en popularité. Pour le moment, l’option traditionnelle, la section audiovisuelle, appuyée par un projet de valorisation, voir de théâtralisation des collections de livres et de documents multimédia qui soient intégrées, constitue peut-être la formule la plus équilibrée.

12. La littéracie de la musique en ligne. Des formations auprès des usagers peuvent être dispensées pour aider les citoyens à manipuler les dispositifs d’écoute, repérer des ressources afin d’enrichir la qualité de leur expérience culturelle, comprendre les enjeux légaux (droit d’auteur, licence creative commons) et techniques associés aux téléchargements.

13. La préservation de la mémoire. Dans un contexte de dissolution de l’oeuvre, avec les médias sociaux qui tendent à fragmenter les documents sonores/musicaux, la bibliothèque est appelée à préserver l’intégrité des oeuvres et des sources, à archiver les mémoires publiques et privées.

À propos du personnel

14. La qualification du personnel. Le développement, la médiation et la préservation des documents sonores sera plus que jamais un domaine s’appuyant sur des experts, avec des compétences pointues – même si on assume que cette expertise s’exercera en collaboration avec les citoyens. Veille en sus.

15. Un engagement politique. La profession doit défendre et promouvoir les droits des usagers à un accès libre et gratuit aux ressources, sans DRM.

Ces enjeux sont d’autant plus importants pour les bibliothèques québécoises que leurs collections audiovisuelles sont déjà jugées sérieusement déficientes si on les compare à celles du reste du Canada et des États-Unis. On peut lire à ce sujet : L’audiovisuel en bibliothèques publiques par Jean-Paul Baillargeon. Argus. Vol. 36. no. 3 qui fait le point sur la situation et qui tentent d’expliquer ce retard.

Mais l’ensemble des raisons qui sont avancées (rareté de l’offre, problématique de l’approvisionnement, la monoculture du livre chez les bibliothécaires, etc.), sont à  mon avis, démenties par l’éclatant succès de La Grande bibliothèque/BAnQ du côté de l’audiovisuel – dont plus du tiers du prêt est attribuable à ce secteur. Un succès qui ne demande qu’à se répéter car, comme le cite Pierret : « Il n’y a pas assez de musique en bibliothèque… ».

| Photo : L’enfant au iPod par mariedmartel, licence cc-by-sa |

25 réponses à « La musique ne veut pas mourir en bibliothèque publique : 15 propositions pour l’avenir »

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  4. Bravo pour cet article. En complément, je souhaitais signaler la page « Bibliothèques musicales hybrides » sur le portail wiki Bibliopédia qui propose une liste de références et d’adresses de bibliothèques, et de bibliothécaires qui, dans le domaine de la musique, proposent des ressources, des services numériques et des accès en ligne : Blogs, Réseaux sociaux, Social bookmarking, Curation, Playlists, Wikis, Podcasts, Chaînes vidéo, Offres de prêt numérique et de streaming, Bornes d’écoute sur place, Pages et portails d’artistes locaux et régionaux, Catalogues 2.0., Dossiers, articles, bibliographies, discographies en ligne, Lipdub, vidéos musicales en bibliothèque, Services de recommandation, Service Questions/Réponses, Les établissements de la documentation musicale, Associations professionnelles de la documentation musicale, Formations, formateurs, conférenciers, Articles, présentations, études, mémoires.

    http://www.bibliopedia.fr/index.php/Biblioth%C3%A8ques_musicales_hybrides

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  7. Un très gros merci @mediamus 🙂 !

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  13. À propos du point n°13 :
    La plus grosse plateforme de sauvegarde et de diffusion de la musique, c’est YouTube. Les possesseurs de vinyls, de disques rares, de documents sonores introuvables se font une joie d’uploader ce qui était jusque là inaccessible ou indiffusable par des moyens classiques. Et les gens le font GRATUITEMENT. YouTube permet d’écouter des milliers et des milliers de 78T, de retrouver des disques pressés à quelques exemplaires seulement et les faire écouter partout dans le monde à tout le monde. Il y a parfois des cas de violation de droits d’auteurs, évidemment, mais le projet de diffusion massive et de stockage illimité est accompli, et ce, à l’échelle planétaire. Les méchants vilains capitalistes qui détiennent YouTube ou GoogleBooks sont vraiment des ennemis de la culture, hein.

  14. Il faut y croire ! La musique c’est toujours adaptées à l’air du temps, et ce n’est pas parce qu’à une époque, elle a permis de faire de l’argent à quelques particuliers que cela va toujours durer. En d’autres mots, le nouveau format audio ‘jo’ permet d’écrire la musique sous un format texte, est qu’il va nous être interdit d’écrire aussi ?
    Cordialement

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  17. Bonne analyse. Cependant, tu ne mentionnes pas comment les bibliothèques peuvent se positionner vis à vis du partage et téléchargement illégale sur le web. Je crois que c’est un facteur important qui doit être tenu en compte.

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