Critique : Les bibliothèques par Pierre Carbone, PUF, «Que sais-je?» Paris, 2012

9782130594550

Guylaine Massoutre propose cette présentation critique de la synthèse publiée par les PUF, dans la collection «Que sais-je?», sur Les bibliothèques dans l’édition du 23 et 24 février 2013 du journal Le Devoir.

Les bibliothèques par Pierre Carbone, PUF, «Que sais-je?» Paris, 2012, 127 pages.

Comment donner plus d’accès aux connaissances, à l’information, à la culture ? C’est la mission, depuis toujours, des bibliothèques, nées en Mésopotamie 3000 ans avant Jésus-Christ : de cette première collection, sauvée au British Museum, on traverse la magie bibliophile jusqu’à la vidéo, relayée par Internet, détrônant tels microfilms et autres technologies périmées. Que veulent les lecteurs d’aujourd’hui ? Participer au monde de demain, à la liberté hors censure, pluraliste, accessible, à la grande communauté mondiale. Les bibliothèques en sont des acteurs, constituées de lieux, de sites, de réseaux accueillant le petit et le grand tirage, les médias, le numérique. Ses employés ont changé ; ce sont des partenaires relayant les enseignants, les politiques, les lecteurs savants ou d’actualité, les éditeurs et les foires commerciales. Dans les établissements, qu’ils soient nationaux, universitaires ou municipaux, les bibliothèques ont diversifié leur action publique, l’ont démocratisée et légalisée. Si les quantités d’initiatives, ici recensées, ont des couleurs locales selon les pays, l’effort converge : soutenir l’éducation mondiale, avec son nombre d’étudiants qui double tous les 15 ans. Aussi sont-elles des partenaires discrets d’un mouvement coopératif qui, à le regarder de près et chiffres à l’appui, a tout d’une époustouflante révolution, transfrontalière et multinationale.

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